Les micros « actifs » sont équipés d’un préamplificateur qui abaisse de façon significative l'impédance de sortie de la guitare ou de la basse, ce qui réduit les pertes et rend le signal moins sensible aux interférences avant qu'il n'arrive à l'amplificateur ou au pedalboard. Au bout du compte, les micros actifs produisent un son plus net et défini, mais perdent le caractère et la chaleur des micros plus vintage style « alnico ». Ces micros se retrouvent plus souvent sur des basses que des guitares électriques, à l’exception des guitares de métal. En effet, ils sont réputés pour préserver les très basses fréquences et donc offrir un son chaleureux, rond et complet même à faible volume. Les micros actifs nécessitent une alimentation, généralement une pile 9V.

En fonction de son positionnement, le micro de guitare ne captera pas la même amplitude de vibration des cordes. Plus le micro est placé proche du manche, plus l'amplitude sera grande. A l'inverse, plus le micro est placé proche du chevalet, plus l'amplitude vibratoire sera réduite. Au niveau du son, cela se traduit par un son aigu, claquant et très défini en position chevalet, et par un son plus chaud et plus rond en position manche. C’est pour cette raison que l’on entend souvent l’appellation « micro aigu » pour le micro chevalet et « micro grave » pour le micro manche. La position de micro intermédiaire se trouve par conséquent dans l’entre-deux.

L'idéal, pour trouver le son qui vous correspond le mieux et pour disposer d’une palette la plus large possible, est d'opter pour un sélecteur 5 positions. Cela vous permettra d’avoir des combinaisons intermédiaires qui superposent les différents micros (chevalet + milieu / milieu + manche), mais attention aux niveaux de sorties qui ne seront pas les mêmes selon que vos micros sortent en parallèle ou en série.
C'est une des raisons pour lesquels il est toujours mieux d'essayer une guitare avant de l'acheter !