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MURAIL TRISTAN - CONTES CRUELS - 2 GUITARES ELECTRIQUES ET ORCHESTRE (CONDUCTEUR)

EDITIONS HENRY LEMOINE
(Code: 9790230985864)
Disponible sous 7 jours
72,40 €
790g

  1. Contes cruels pour deux guitares électriques et orchestre n'est pas un double concerto en lui-même: les guitares font subrepticement irruption au sein de l'orchestre et donnent à ces contes cruels une couleur inhabituelle. Ainsi la seconde guitare est-elle accordée un quart de ton plus haut de manière à atteindre une plus grande palette d'harmoniques. Murail utilise également les modulateurs ./...

  2. Contes cruels pour deux guitares électriques et orchestre n'est pas un double concerto en lui-même: les guitares font subrepticement irruption au sein de l'orchestre et donnent à ces contes cruels une couleur inhabituelle. Ainsi la seconde guitare est-elle accordée un quart de ton plus haut de manière à atteindre une plus grande palette d'harmoniques. Murail utilise également les modulateurs en anneau, une pédale d'effets des années soixante dix, années pendant lesquelles Murail a petit à petit commencé à se faire un nom comme compositeur. Contes cruels se compose d'une chaîne de mouvements mélodiques en expansion et en régression: des couleurs transparentes, qui se meuvent les unes vers et à l'intérieur des autres, s'opposent à des gestes qui ne s'approchent les uns des autres que pour revenir d'un bond à leur point de départ. Contes cruels fait référence aux nouvelles de l'écrivain français Villiers de l'Isle-Adam. On peut également résumer la forme de l'oeuvre de Murail en une série de contes, même si le compositeur a vite fait de nous rappeler qu'il ne saurait être ici question de musique à programme. Quelquefois, pourtant, comme au début, le soliste joue un motif que Murail fait reposer sur les mots Il était une fois. Murail fait aussi référence, de manière drôlatique, à la nouvelle Le secret de l'ancienne musique, qui, d'après Murail, est l'histoire bizarre d'un joueur de Chapeau-chinois (le Chapeau-chinois est un instrument à percussion composé de nombreuses clochettes disposées autour d'une barre centrale, qu'il est très difficile d'empêcher de sonner). Le joueur de Chapeau-chinois est engagé pour jouer un solo dans une nouvelle oeuvre d'un compositeur d'avant-garde (du XIXe siècle !) - sa partie consiste en des crescendos de silence. A la fin du concert, l'interprète proteste publiquement contre la nouveauté de cette musique, de manière si véhémente qu'il en tombe dans la grosse caisse, déchirant sa membrane pour disparaître à l'intérieur. Un auditeur attentif entendra quelques allusions humoristiques à ce conte dans ma pièce. --- Nombre de pages : 97 --- Date de parution : 27/08/2007

 

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