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Exposition 2.35 : 1 de Pierre-Emmanuel Chatiliez

11 déc. 2018
Exposition 2.35 : 1 de Pierre-Emmanuel Chatiliez du 11 décembre au 26 janvier 2019

 

VERNISSAGE + CONCERT
Jeudi 13 décembre de 19h30 à 21h45
27 bd Beaumarchais, Paris 4


"Quand Le Jazz Voit Double" avec Philippe Zygel au piano accompagné de ses invités. 


L'EXPOSITION - 2.35 : 1 



Pierre-Emmanuel Chatiliez naît et grandit sur les rives du Lac Léman avant de s'installer très jeune à Paris pour y suivre une formation en Arts Plastiques. Rapidement happé par une activité professionnelle intense, il se constitue une solide base technique traditionnelle (peinture à l’huile, composition, trompe l'oeil) via la restauration d'oeuvres d’art (tableaux et fresques murales), la peinture décorative pour le cinéma, la mode et la publicité.

Il développe sa maîtrise du découpage de film, grâce à un art consommé du storyboard, et explore les incroyables possibilités de la photo numérique. Fort de ce sérieux acquis, et conscient de ses choix, il s’impose comme l’un des principaux consultants visuel oeuvrant aux côtés de nombreux réalisateurs de longs métrages de fiction :
 Mathieu Kassovitz (Assassin(s)), Jean Becker (Effroyables Jardins)ou encore Alain Resnais (Les Herbes Folles) ; que des réalisateurs américains de blockbusters : Shawn Levy (The Pink Panther), Brett Ratner (RushHour 3),Stephen Hopkins (La Couleur de la Victoire), Dean Parisot (R.E.D 2)

Parallèlement à son activité dans le cinéma, il entame un processus créatif qui dès le départ est influencé par l'apport et la valeur de nouvelles technologies de plus en plus performantes, de plus en plus riches et indispensables - aux artistes comme à la société contemporaine dans son ensemble.

Pierre-Emmanuel Chatiliez se met alors à produire des œuvres numériques qui bénéficient pour beaucoup de son expérience cinématographique: la grammaire du film, mais aussi la composition et le format cinémascope se retrouvent en général dans ces œuvres plastiques où le tube de couleur et le pinceau cèdent la place à l’élément photographié.



L’idée d’utiliser ce format s'impose alors avec le choc d’une intuition et d’une constatation qui révèle soudainement une évidence :« Lors de mon premier voyage à Los Angeles, la capitale du cinéma, manipulant machinalement un billet d’un dollar, je me rendis compte avec stupeur que celui-ci s'inscrivait exactement dans les formats du cinémascope. Il me sembla alors évident que je tenais mon format et l’univers de mes premières séries».

Les thèmes abordés par le travail de Pierre-Emmanuel Chatiliez, qui se situe au carrefour de la peinture, du graphisme, et de la photographie, révèlent une  vision critique et ironique de notre société. Ils s’articulent autour de ce questions qui semblent inévitables en ces temps de grands bouleversements technologiques et, osons le mot, existentiel :

"Sur quoi sommes nous assis? Quelle est la pérennité de ce monde?"

Patrice Ramain.

 

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